Your browser doesn't support javascript.
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 2 de 2
Filter
Add filters

Document Type
Year range
1.
Revue du Rhumatisme ; 87:A14-A15, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947403

ABSTRACT

Introduction L’objectif était de contacter les patients suivis pour un Rhumatisme Inflammatoire Chronique (RIC) dans le Service de Rhumatologie pendant le confinement et évaluer l’impact de la pandémie à Coronavirus. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude non interventionnelle transversale. Une file exhaustive des patients suivis pour un RIC dans le service a été établie grâce au PMSI et aux formulaires électroniques spécifiques. Les patients ont été contactés par téléphone par des étudiants en Médecine inscrits à la réserve sanitaire et préalablement formés. Ils ont rempli un questionnaire pré-établi recueillant les symptômes et tests COVID, l’éventuelle altération depuis le confinement de l’activité du rhumatisme, de la douleur, de la fatigue, de l’anxiété/dépression et des troubles du sommeil, l’évaluation de l’adaptation, l’impact de la diminution de l’activité physique et l’arrêt des traitements de fond du rhumatisme. L’étudiant devait ensuite évaluer la nécessité pour le rhumatologue référent de voir le patient en téléconsultation. Résultats Sur une liste de 1376 patients (559 PR et 817 SPA), 943 ont été contactés par téléphone entre le 14.04 et le 20.05.2020. Parmi ceux-ci, 19,6 % avaient eu des symptômes compatibles avec une COVID. 25 patients avaient eu un test COVID, dont 8 étaient positifs. 32 % déclaraient une dégradation de leur rhumatisme depuis l’épidémie, 35,9 % des douleurs amplifiées et 30,1 % un impact négatif de la diminution d’activité physique. 27,1 % se sentaient plus stressés et 14 % se sentaient plus déprimés. 27,7 % avaient un sommeil plus perturbé, 22,2 % avaient une fatigue plus importante comparé à avant l’épidémie. 41,2 % avaient peur de venir en consultation ou en hospitalisation. 11,8 % avaient arrêté le traitement de fond de leur rhumatisme. Cependant, 88,4 % considéraient s’être bien adapté à la situation sanitaire. À leur demande ou à celle des étudiants, 23,8 % des dossiers patients ont été transmis au rhumatologue référent à la suite de ce questionnaire. Discussion L’impact physique et mental de la pandémie à SARS-CoV-2 touchait approximativement un tiers de la population, alors même que la région a été faiblement touchée par la COVID. Les patients décrivaient une aggravation du rhumatisme et des douleurs, une altération du sommeil, de la fatigue et de l’anxiété. La diminution d’activité physique était associée à l’altération de l’activité du rhumatisme et de la douleur. Dans un quart des cas, un avis a été demandé au rhumatologue référent. Conclusion Malgré la faible incidence de l’infection dans la région, environ un tiers des patients décrivaient une altération de leur santé physique et mentale liée à la situation sanitaire.

2.
Annals of Oncology ; 31:S1010, 2020.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-803939

ABSTRACT

Background: Patients with cancer are more susceptible to infection because of immunosuppressive treatment given to cure cancer. Several guidelines published at the beginning of the COVID-19 pandemic recommend delaying systemic anticancer treatment until complete resolution of COVID-19 symptoms. In addition, it is important to segregate patients with cancer from patients with COVID-19 to avoid transmission. Nevertheless, some patients will present both diseases, and the duration of eviction from cancer units and delay of cancer treatment after COVID-19 remains unclear. Notably the duration of viral excretion after COVID-19 is a concern in immunosuppressed patients. Methods: We tested all patients with a confirmed initial diagnosis of COVID-19 who needed to receive cancer or immunosuppressive treatment for a solid tumour, haematological or inflammatory disease in our centre from April 1st to May 15th 2020. We have repeated SARS-COV2 RT-PCR until negative viral shedding. Results: We tested 49 consecutive patients: 53% had solid tumours, 37% haematological disease and 10% inflammatory disease. 59% were under 65 years. Overall, 82% of patients had a positive RT-PCR from day 14 to 20 after the initial diagnosis of COVID-19 infection, 60% from day 21 to 27 and 30% from day 28 to 34. Only 4/37 patients evaluated remained with a positive RT-PCR after day 35. No predictive factors were associated with a positive RT-PCR but our results suggest that patients treated for inflammatory disease had a shorter duration of positive RT-PCR. 18 patients had their treatment delayed according to guideline recommendations and 17 patients received their treatment in a dedicated COVID-19 outpatient unit. No symptomatic COVID-19 recurrence was observed during follow-up in patients who had received chemotherapy despite persistent positive RT-PCR. Conclusions: We report here the first assessment of SARS-CoV2 RT-PCR kinetic in cancer patients. A prolonged viral excretion is observed in patients treated for cancer. A systematic retest is needed after day 14 if RT-PCR remains positive. A specific unit dedicated to outpatients with persistent positive RT-PCR allows urgent anticancer treatment and avoids the risk of viral exposure for other immunodepressed patients. Legal entity responsible for the study: The authors. Funding: Has not received any funding. Disclosure: All authors have declared no conflicts of interest.

SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL